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Les vapeurs qu’il dégage continuellement sont trés inflammables,
et si I'on ne prend de grandes précautions, la flamme se communique

au liquide et il se produit une terrible explosion.

Le GriLLoN. — Ce qu'il est. — Le décrire. — Ow il se réfugie.
Le grillon esi un insecte de couleur noiritre muni d’une double’

.paire d’ailes et de longues antennes. Il recherche les lieux chauds et

obscurs et y fait entendre, & la chute du jour, un bruit particulier dit
au frottement des ailes supérieures ou élytres. On a cru longtemps

~que la présence du grillon portait bonheur a la maison.

Ticonomie domestique. — Comment se nettoient les verres de

‘lampes; les bouteilles, les fioles qui ont contenu de Uhuile ?— De quelles

huiles se sert-on pour U'éclairage? — Précautions & prendre avec. les.
lampes @ pétrole et a essence.
Pour nettoyer les verres de lampe, ainsi que les bouteilles et les -

~ fioles ayant servi a contenir des huiles ou des matiéres grasses, on les

plonge et on les lave dans un bain d’eau tiede ol I'on a fait dissoudre
des cristaux de soude; ensuite, on les essuie et les frotte avec un
linge sec. Quand un verre de lampe est simplement terne, on le rend
brillant en y introduisant un baton ou une régle entouré¢e d'un chiffon,
et en les agitant vivement de haut en bas le long des parois intericures.

Outre I'huile de pétrole, on se sert, pour l'éclairage, des huiles de
navette et de colza imparfaitement épurées.

En raison des dangers auxquels expose l'inflammation subite des
vapeurs et de lhuile de pétrole, il faut tenir les lampes pleines sur-
tout au moment de les allumer. Quand le liquide s'abaisse par trop,
la méche briile jusqu’au bout; le pétrole alors prend feu et une explo-
sion se produit. Il est encore imprudent de remplir les lampes autre-
ment que pendant le jour, et il est sage, dans ce cas, de se servir
d’une bouteille ou d’un vase fermé par un bouchon auquel est adapté
un tube étroit. :

Les mémes précautions sont conseillées pour 'usage des lampes
alimentées avec de 'essence. . :

3. — Ou est la maman? (E'léve, p. 8.)
Mais bientot la téte joufflue du petit bambin se mit &

- dodeliner*, puis tomba sur le genou paternel.

— Voila Charlot endormi. Il faut aller se coucher,
mes enfants, dit le péere. A .

Il eut un brusque soubresaut®, se frappa le front :
— Ah! jai encore oublié! Les legons pour demain, les
sait-on au moins? Hum! hum! j'y pensais cette aprés-
midiaux champs. Vous étes aussiune terre oul'on s¢me,

et je ne veux pas récolter en vous des ronces et des
chardons. Au vieux temps*, dans ce village de Fragi-

court, un seul homme, — les registres en font foi —
un seul homme savait lire : ¢’était mon grand-pére
Mathias Dumay, celui-la méme qui a b&ci la maison qun =~
nous abrite. Et il ne faut pas que vous redeveniez des