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LE GRILLON DU FOYER. ‘ G
Suzette prit le tisonnier, en frappa la braise : une
gerbe d'étincelles monta, qui éclaira tous les visages.
Et alors, comme a un signal, descendit de la cheminée
une chanson joyeusement stridente * et pressée.
C’était le grillon qui, chaque soir, vers cette heure, -
donnait sa jolie sérénade*.
Questionnaire. — Quel était I'as- | verte? — Que demanda le pére i sa fille?
ect de la chambre, ce qui I'égayait et ce | — Que manquait-il pour passer la soirée ?
qui montrait qu’elle était mal tenue ? — | — Comment se placérent les enfants? —
(Que direz-vous du plafond ? — Parlez des | A quel moment le grillon se mit-il &

meubles de la chambre. — Quel spectacle | chanter?
présentait la cour par la porte entr'ou- 5

DEVELOPPEMENT DES SUJETS PROPOSES POUR EXERCICES.

Francais. — Formez de petites phrases par lesquelles vous indi-
uerez comment étaient la chambre, les volubilis, les haricots, le ba-
ut, les colonnes, les pots, Uhorizon, Uéclat de U'étoile. (Voir Cours
DE GRAMMAIRE, degré €lémentaire, par E. LAPORTE, chap. Ier, page 9,

fer exercice.) — La chambre était malpropre. — Les volubilis
étaient bleus. — Les haricots étaient rouges. — Le bahut était orné
de moulures. — Les colonnes étaient cannelées. — Les pots étaicnt

décorés. — L’horizon était presque noir. — L’éclat de D'étoile était
scintillant. G

Composition. — Racontez 'anecdole relative au bourgeois de Fa-
laise et a su lanterne. :

Un duc de Normandie avait prescrit aux bourgeois de Falaise de ne
sortir la nuit que porteurs d’'une lanterne. Ils obéirent, mais leurs
lanternes étaient sans chandelle. Nouvel ordre : il faut mettre une
chandelle. Les bourgeois s’empresserent de placer la chandelle 1a ol
l'ordre du duc l'indiquait, mais ils se gardérent de I'allumer. D'ou le
- proverbe : Il est comme le bourgeois de Falaise; il n’allume pas sa

chandelle. i :

Sciences naturelles. — Lk PitroLE. — Ce qu’il est. — D’owon le
tire. — Owu sont les principales sources ou dépits souterrains de celte
huile. — Ce & quot sert le pétrole. — Ce qu’il cotte le litre. — Ses
dangers. : .

Le pétrole est une huile minérale qui brtle avec une belle lumiére
blanche. Il est le produit de la décomposition lente de plantes marines
dans l'intérieur de la terre ou, autrefois, elles se sont accumulées. Le -
liquide bitumineux qui en est résulté, s’est amassé en lacs ou a formé
des ruisseaux entre les couches argileuses et les roches du sol. Si, au
moyen d'une sonde, on fore un trou jusqu'a ces couches, le pétrole
jaillit, mélé aun gaz semblable & celuj deI’éclairage; dansle cas contraire,
on l'extrait & I'aide d’'une pompe soutenue par une charpente formée -
de quatre montants reliés par de solides traverses. (Voir la gravure.)

Les principaux puits et sources de pétrole se trouvent aux Etats-
Unis, dans les vallées des monts Alleghany. On en trouve, en Europe,
dans la Valachie et sur les bords de la mer Caspienne.

Le pétrole sert a l'alimentation des lampes au lieu et place des
huiles végétales; il donne une lumiére brillante et de moitié moins
coliteuse que les autres (0 fr. 45 le litre). ’