10 , - SUZETTE. . aussi dormait, mais au cimeticre, depuis tantot deux ans; et c'est elle, sans doute, que cherchait, depuis ce temps-la, I'ceil bleu vaguement* étonné de Gharlot, le dernier né. Questionnaire. — A quel moment le pére annonga-t-il qu'on allait se cou- | cher? — Quel nouvel oubli avait-il fait? — N'avait-il pas cependant songé aux le- ¢ons pendant le jour? — Que dit-il pour montrer combien il tenait & 'instruction préoccupé au point de me plus songer aux legons? — Que répondirent succes- sivement Jacques, Suzette et Francois lorsque le peére demanda s'ils savaient leurs legons? — Quelle remarque fit Su- zette & Francois? — Donnez des détails de ses enfants? — Qu’est-ce qui l'avait | sur le coucher de Gharlot. DEVELOPPEMENT DES SUJETS PROPOSES POUR EXERCICES. Morale. — Que doivent faire les enfants raisonnables, au re- tour de Uécole, dans la maison paternelle? — Que cherchaient les regards de Charlot quand on le porta aw lit? Pourquoi? : "Au retour de '¢école, les enfants, aprés avoir salué et embrassé leurs parents, demanderont s'il n’y a pas quelque travail a leur confier, et s’ils ne peuvent rendre service en partageant les occupations de leur pére et de leur mére. Si I'on répond affirmativement, ils s’acquitteront avee soin de la tiche qui leur sera confiée; puis ils rédigeront les devoirs et étudieront les lecons & préparer pour le lendemain; le tout, sans hite et avec réflexion. Ils joueront aux heures et aux endroits désignés par les parents. Une jeune fille ne s’amuse point sur la voie publique sans étre accompagnée, surtout dans les grandes villes. Le pauvre petit Charlot avait, bien shr, gardé le souvenir de sa mére et des soins affectueux dont elle U'entourait. A travers le demi- sommeil qui appesantissait ses paupicres, ses yeux regardaient vaguc- ment autour de la chambre pour voir si_cette mere chérie ne reviendrait pas, comme autrefois, le prendre dans ses bras et le porter doucement au berceau. : ~ Kconomie domestique. — Quels sont les travaux d'intérieur et les soins qui sont & la charge d’une meére de famille? Les iravaux intérieurs eb les soins qui sont & la charge de la meére de famille se rapportent : B3 10 Aux enfants; — 20 a la tenue de la maison; — 3° & la préparation dos aliments; — 49 & I'entretien dulinge et des vétements. Il s’y ajoute, a la campagne, la direction de la basse-cour et la culture d'une partic du jardin. 2 La Parmi les soins qui concernent les enfants, citons ceux que re- clament leur éducation,la propreté de leur corps, l'entretien de leurs vétements, la direction et la surveillance des jeux et, en cas de maladie - ou d’accident, 'application du traitement ordonné par le médecin : ¢’est alors le moment des longues veilles, des inquiétudes et des larmes. " La meére est souvent levée la premiere, quoique souvent encore le repos de ses nuits soit troublé par l'appel des bébes souffrants. Elle prépare le déjeuner, allume les feux, habille les enfants; plus tard, elle s'occupe du ménage, range, nettoie, épousséte. A-t-elle fini? peut- elle avoir un moment de loisir? Non. Il faut songer aux autres repas, - aux vétements déchirés, av linge sali et usé, aux achats divers, sans compter les visites obligatuires et la tenue de la comptabilité domes- : tique. Son role, en un mot, est de s’oublier et se sacrifier pour tous. Histoire. — Racontez ce que vous savez de Pinstruclion des gens