N e Bl b i Yo G G & T .. T T AT ¥ N gauche et rude de ses mains, aprés souper; encore un oubli... Et puis, pas de pétrole. Quatre enfants, une charrue, une ferme a conduire! ~ Trop A faire, trop & faire!... Ma pauvre femmel... Ma chere aide si tot partie!... Il secoua la téte tristement et reprit — Ainsi, on ne saura pas ses lecons! — Moi, je les sais presque, répondit Suzette; si vous voulez m’éveiller demain, papa, je les repasserai, et cela suffira. ; ~Jacques, l'ainé, en dit autant. Charlot, le dernier, qui dailleurs ne connaissait encore de l'alphabet que les premiéres lettres, ronflant déja, ne pouvait répondre. — Et toi, Francois ? S ! : Francois était le monsieur au nez retroussé. Il “déclara qu’il savait ses lecons sur le bout du doigt *. C’était son habitude. Suzette se mit & rire : — Quand le bout du doigt, dit- elle, sera chargé de réciter les -'_“&%fi legons, tu auras de bonnes notes. % — J’éveillerai aussi Francois, § s dit le péere. i Soulevant le petit Charlot, il le prit dans ses bras pour le mettre au lit. ; = Mais, sous la pression un peu, lenfant s’éveilla. Ses yeux bleus étonnés se tournerent vers la fenétre par ou entrait un clair rayon de lune, et, comme tout 4 'heure, parurent chercher quel- que chose quils ne trouverent o pas. Puis, appesantis de som- Frangois. - meil, ils se refermérent; la petite : tdte, avec un soupir, retomba sur I'épaule du pere. ’ Bientot apres, dans le grand silence de la nuit, la maisonnée * entiére reposait. Pauvre maisonnée, pauvre foyer sans ame! La mére st : 1, - DO IS LA MAMAND e ey sauvages. J’aurais di vous dire de prendre vos livres '